De la place, s’engager dans le vieux village par la rue des Congés-Payés. Contourner l’église par la rue du Greffe puis par la rue Pierre-et-Marie-Curie et la montée de la Capellane. Atteindre une placette à hauteur du château d’eau dominé par la grotte de la Capellane. Il s’agit plutôt d’un abri sous roche résultant de la concentration de l’eau au pied des falaises qui s’éboulent sous l’action du gel. Ces « baumes » ont été habitées dès la préhistoire. Aujourd’hui, une colonie de choucas dispute la possession des rochers aux grimpeurs qui y ont ouvert une école d’escalade. Plus haut, le sentier surplombe la grande combe ravinée des Margarides dominée par un piton rocheux où, de mars à septembre, on peut apercevoir l’aigle Jean le Blanc.

Ignorer le chemin qui descend à gauche et continuer à monter le versant. Plus loin, délaisser le sentier pour un chemin sur la droite vers une clairière et un collet. À droite sur le promontoire sommital se trouvait un vaste oppidum celto-ligure. Facile à défendre, offrant un observatoire incomparable, ce site présentait l’avantage supplémentaire et rare pour un oppidum de bénéficier de la proximité de deux sources situées aux alentours de la ferme de Bellevue. Après une courte descente, le sentier domine la combe de Sarzen qui, comme celle des Margarides, a été entaillée par l’érosion dans le dôme de l’anticlinal.